Les régimes à base de déficit calorique, une bonne idée ?

Pourquoi je suis contre les régimes à base de déficit calorique ?!

1. Métabolisme ralenti – adaptation métabolique

  • La restriction calorique déclenche des mécanismes de survie : baisse du métabolisme de base (RMR) et de la dépense énergétique totale (TEE), ce qui rend la perte de poids plus difficile thetimes.co.uk+3pmc.ncbi.nlm.nih.gov+3self.com+3nypost.com+5nutritionandmetabolism.biomedcentral.com+5pmc.ncbi.nlm.nih.gov+5.

  • En moyenne, après une perte de poids, le métabolisme peut ralentir de –90 kcal/jour ou davantage, selon l’étude menée sur un régime pauvre en énergie .

  • Cette thermogenèse adaptative persiste souvent des mois, voire des années – comme observé chez des participants de “The Biggest Loser” restés à –500 kcal/jour de leur métabolisme prévu, plusieurs années après la compétition pmc.ncbi.nlm.nih.gov.

2. Effet yoyo et prise de poids viscérale

  • Après un régime très restrictif (ex. 800 kcal/jour pendant 28 jours), la majorité des participants retrouvent du poids, surtout autour de la zone abdominale, six mois plus tard pubmed.ncbi.nlm.nih.gov+14pubmed.ncbi.nlm.nih.gov+14nutritionandmetabolism.biomedcentral.com+14.

  • Les régimes hypocaloriques répétés provoquent un cycle de perte et de reprise ("weight cycling"), pouvant favoriser la prise de masse grasse, l’inflammation, le risque cardiovasculaire, l’insulino‑résistance, et même les troubles du comportement alimentaire en.wikipedia.org.

3. Augmentation de l’appétit et des compulsions

  • Le cerveau augmente la sécrétion d’hormones de la faim (ghreline), diminue la sensation de satiété, et déclenche des envies irrésistibles, notamment envers les aliments sucrés et gras .

  • C’est ce qui mène à l'"effet wha–the‑hell" : dès qu’on se sent "hors du régime", la pression psychologique provoque des épisodes de binge eating .

4. Épuisement psychologique et physiologique

  • Les régimes sévères causent épuisement, irritabilité, anxiété, perturbations de l’humeur, dépression, perte de libido — comme illustré par l’expérience de famine du Minnesota en 1944–45 .

  • Chez certains sujets, une restriction prolongée altère la thyroïde, la sécrétion de leptine, et diminue l’activité du système nerveux sympathique — amplifiant la difficulté à continuer de perdre du poids pmc.ncbi.nlm.nih.gov+15pubmed.ncbi.nlm.nih.gov+15pmc.ncbi.nlm.nih.gov+15.

5. Théorie du "set‑point" et retenue biologique

  • Le corps régule le poids vers un point de consigne, ajustant l'appétit et le métabolisme pour revenir à neutralité .

  • Lorsque le poids descend trop bas, ces mécanismes poussent le corps à augmenter la faim et à diminuer l’énergie dépensée, rendant la perte de poids difficile et la reprise quasiment inévitable sans changement global .


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